
Né à Prague en 1942, Vladimir Skoda vit et travaille à Paris depuis 1968.
Dans l’œuvre de Vladimir Skoda, une pensée récurrente est l’investigation du mythe du cosmos : l’union symbolique de la vie de la terre et de ses lieux, et l’abstraction de l’univers omniprésent.
Une seule direction ? (2004 – 2009)
12 décembre 2022 - 17 février 2023
Pour Skoda, l’interaction est un des instruments utilisés pour visualiser une réalité qui
dépasse la capacité de perception sensorielle humaine. Cette action implique un
déplacement des objets au-delà de leur réalité physique dans un espace virtuel ou astral. Ici,
la combinaison des trois sculptures in situ orientées vers le cosmos et disséminées dans la
cour d’honneur métamorphose et transporte notre regard et nos corps vers un espace
ouvert sur le cosmos. Vladimir Skoda aime à comparer les dimensions infinies avec notre
environnement, évoquant un espace qui aurait la faculté de remplir tout l’univers, existant
partout, à portée de main et en même temps inaccessible.
acier inoxydable poli miroir, 3 éléments, Ø 145 x 235 cm, Ø 145 x 215 cm, Ø 145 x 195 cm
![1_entree_de_la_cour_ou_sont_les_pointes[1].JPG](https://static.wixstatic.com/media/88d3e2_72c92d9455d74ed1859fbb464c6284c1~mv2.jpg/v1/fill/w_1262,h_841,al_c,q_85,usm_0.66_1.00_0.01,enc_auto/88d3e2_72c92d9455d74ed1859fbb464c6284c1~mv2.jpg)
Aberrations – Entropia Grande, 1 – infini (2011 – 2022)
12 décembre 2022 - 19 janvier 2023
Le vocabulaire plastique de Vladimir Skoda s’est constitué en explorant des formes
géométriques simples : spirales, cubes, polyèdres et un rapport alchimique à la matière.
Depuis 1987, il accorde une place privilégiée au motif de la sphère. Les sphères d’acier,
petites et grandes, pleines et perforées, brutes ou polis, animées ou immobiles, solitaires ou
innombrables et les pendules dont le reflet mouvant s’inscrit dans un miroir concave,
expriment poétiquement des vues empiriques du cosmos, liant physique et métaphysique.
En 2010, Vladimir Skoda s’inspire des aberrations optiques et chromatiques et réalise les
séries de photographies du même nom. Il convoque les expériences de Joseph von
Fraunhofer, opticien et physicien allemand. Grâce aux reflets lumineux de la surface poli-
miroir et au hasard, il créé la dernière série mélangeant ces deux phénomènes optiques. Son
œuvre Entropia grande, 1 – infini (issue d’une installation constituée d’environ 200 000 billes
de roulement métalliques de 13,5 mm, étendues sur une surface horizontale) sert alors
comme support de jeu et interaction. L’œuvre est visible sur la première photographie
présentée dans la galerie Soufflot, se référant au concept d’entropie qui renvoie à la
physique du chaos ainsi qu’à la théorie du Big Bang, un modèle cosmologique utilisé par les
scientifiques pour décrire l’origine et l’évolution de l’Univers.
installation d’environ 200 000 des billes de roulement métalliques de 13,5 mm, étendues sur une surface horizontale
![5[1].JPG](https://static.wixstatic.com/media/88d3e2_8ef46b0a6160478da4b5f46379f6b425~mv2.jpg/v1/fill/w_489,h_326,al_c,q_80,usm_0.66_1.00_0.01,enc_auto/88d3e2_8ef46b0a6160478da4b5f46379f6b425~mv2.jpg)