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CÔME MOSTA-HEIRT
DE L'UN À L'AUTRE

Du 15 mai au 2 juin 2018

Commissariat d’exposition : Yann Toma

Vernissage le 14 Mai 2018

Sorbonne Artgallery a le plaisir de vous présenter l'exposition DE L'UN À L'AUTRE de Côme Mosta-Heirt, exposée du 15 mai au 2 juin 2018.

Côme Mosta-Heirt présente neuf compositions dont la progression dans la Galerie Soufflot, de l’un à l’autre des espaces, se veut non linéaire tout en étant multiplicité non normée.Cette progression fait émerger un lieu en soi, un espace de la diversité qui se déplie progressivement. La dimension poétique et ironique qui anime l’artiste se joue de cette progression de type binaire. Pour lui « le nombre de pièces placées d’une manière aléatoire crée un imaginaire, en l’occurrence ici, basé sur des chiffres et il est évident (qu’il fait) allusion à la dimension poétique des mathématiciens Grecs (Pythagore en particulier). » Nous sommes confrontés à un « champ de présences » (Husserl) en expansion : « Ces structures évoquent le morcellement et ce morcellement contribue à la mise en abîme de l’espace. Ce n’est pas la mise en forme, mais la disposition des pièces qui va créer l’espace plastique, ce que l’on doit voir (le donné à voir). » Cette œuvre in situ fait évidemment référence à toute la rigueur du travail de Côme Mosta-Heirt, convoquant avant tout le faire dans l’espace qu’il investit et qu’il redistribue tout à la fois sans pour autant avoir recours à la composition. Ainsi l’artiste fait acte de liberté. La résistance des matériaux non composés n’en est que renforcée, réaffirmant ainsi une continuité dans l’acte artistique : « Le modèle de la beauté n’a d’intérêt que dans la continuité du projet initial, encore faut-il se remémorer l’instantané de la fulgurance première. »

L'exposition De l'un à l'autre de Côme Mosta-Heirt est la dixième exposition organisée dans la Sorbonne ArtGallery. Elle célèbre une personnalité marquante de l'art contemporain français, un artiste sans concession qui a su nous ouvrir à son art et à sa conception singulière du rapport entre pensée et création. Côme Mosta-Heirt y présente une sélection de neuf compositions dont la progression dans la galerie Soufflot, de l'un à l'autre des espaces, se veut non linéaire tout en étant multiplicité non normée. L'œuvre s'inscrit au cœur de problématiques tant arithmétiques que géométriques et ne manque pas de poésie. Elle se décline lentement, comme habitée par un lieu en soi où le soleil et les éléments échapperaient à notre temporalité. En témoignent les ombres toutes particulières qui délivrent à chacune de ses sculptures un relief inexplicable. Ce cheminement fait émerger un lieu en soi, un espace de la diversité qui se déplie progressivement.

La dimension poétique et ironique qui anime l'artiste se joue de cette progression de type binaire. Pour lui « le nombre de pièces placées d'une manière aléatoire crée un imaginaire, en l'occurrence ici basé sur des chiffres, et il est évident (qu'il fait) allusion à la dimension poétique des mathématiciens Grecs (Pythagore en particulier). » Nous sommes confrontés à un « champ de présences » (Husserl) en expansion : « Ces structures évoquent le morcellement, et ce morcellement contribue à la mise en abîme de l'espace. Ce n'est pas la mise en forme, mais la disposition des pièces qui va créer l'espace plastique, ce que l'on doit voir (le donné à voir). » Cette œuvre in situ fait évidemment référence à toute la rigueur du travail de Côme Mosta-Heirt, convoquant avant tout le faire dans l'espace qu'il investit et qu'il redistribue tout à la fois sans pour autant avoir recours à la composition. Ainsi l'artiste fait acte de liberté. La résistance des matériaux non composés n'en est que renforcée, réaffirmant ainsi une continuité dans l'acte artistique. 

Côme Mosta-Heirt introduit, à travers cette multiplicité de signes (logiques en apparence) une temporalité qui serait un horizon temporel en soi, plus précisément un « champ temporel originaire » (Husserl). Nous assistons, de l'une à l'autre des fenêtres d'exposition en présence, à la libération du champ phénoménal et à l'apparition d'un horizon fondateur de la perception. Le champ de présence de l'œuvre et de ses légers décalages imperceptibles serait ainsi le lieu où l'actualité et 'inactualité passeraient continuellement l'une dans l'autre, s'entrelaçant à l'infini, si bien que le va-et-Vient des spectateurs dans la galerie Soufflot (aussi bien leurs corps que leurs regards) arriverait, au gré des passages, à dégager un au-delà de l'image, un dénominateur commun à l'état de sculpture. Cette déambulation arythmique favoriserait une apparition du sculptural tout en entraînant une absence furtive de la photographie. De l'un à l'autre serait en définitive la possibilité de la perception d'un champ de sculptures en charge. Hic et Nunc la sculpture. En amont du vernissage, la Sorbonne ArtGallery a donné la parole à l'artiste au cours d'une conférence qui s'est tenue le 14 mai 2018 à 16 heures dans l'amphithéâtre IV du Centre Panthéon-Sorbonne, en présence des plus importantes sommités de l'art contemporain. Le voici reproduit dans les pages qui suivent.

Côme Mosta-Heirt est né en 1946, au Havre. Il vit et travaille à Paris et Etretat. Après des études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et à la Sorbonne, il est profondément marqué par les cours de Bernard Teyssèdre et par ceux, à l’école du Louvre, de Jacques Thirion sur l’art Roman. Il commence alors sa carrière d’artiste.  Encore étudiant, sa rencontre avec François Mathey conservateur au Musée des arts décoratifs, est décisive. Le grand conservateur lui confie une série de conférences sur l’art contemporain et l’engage à devenir artiste. Côme Mosta-Heirt part à New York et découvre la vie d’artiste dans Soho. À partir de cette époque, il s’y rendra et y travaillera régulièrement. Il y rencontre Richard Serra, Keith Sonnier, Mark di Suvero, Grosvenor, Lawrence Weiner. Joseph Kosuth, Daniel Buren, Robert Rauschenberg. À l’occasion d’une de ses nombreuses visites à Tony Smith, il se voit offrir, en signe d’une intimité de l’art partagée, une maquette de Snake is Out dont la Sculpture est exposée à la National Gallery of Art de Washington. Côme Mosta-Heirt travaille sur les relations qu’entretiennent des volumes colorés avec l’espace, ainsi qu’une œuvre de dessins et de vidéo. Enseignant titulaire de l’atelier de sculpture de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Dijon et à l’Ecole des Arts de la Sorbonne de Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il demeure une figure importante de son histoire. L’artiste y a transmis sa vision singulière et rigoureuse sur la picturalité du volume dans l’espace, une vision qui couvre un large champ d’investigations, passant du dessin au volume et du volume à la vidéo. Une pratique formée d’interactions entre les êtres et les formes. Son travail est présent dans de nombreuses collections privées.

Collections publiques (sélection) : Museum of Modern Art (de la Ville de Paris), Paris ; Centre Georges Pompidou, Paris ; Museum of Calais ; Museum of le Havre ; Museum of Fine Art, Cincinnati ; FRAC (Regional Foundation for Contemporary Art) Nord/Pas de Calais ; FRAC Ile de France ; FRAC Lorraine ; Museum of Languedoc-Roussillon, Sérignan.

Expositions personnelles (sélection) : 2016 Mille et une, Granville Gallery Paris ; 2014 Au-delà de la peinture, Immanence Gallery, Paris ; 2013 Travaux spécifiques / Specific Works, Daniel Buren et Côme Mosta-Heirt, Granville Gallery, Paris ; 2013 J’aime trop Baugin, La Verrière, Hermès Foundation, Brussels ; 2010 Mise en serre, Domaine de Chaumont-sur-Loire ; 2010 Granville Gallery, Paris ; 2010 Théâtre d’Arras, Arras ; 2010 Festival Côté/Court, Ciné 104, Pantin ; 2009 Gallery Georges Verney-Carron, Lyon ; 2007 Projection of Recent Video Works, Ciné 104, Pantin ; 2005 Museum of Contemporary Art, Languedoc-Roussillon, Sérignan ; 2005 Prieuré de Marcevol, France ; 2004 Gallery Georges Verney-Carron, Lyon-Villeurbanne ; 2002 CheJu, Korea ; 2002 Ecole des Beaux-Arts, Nîmes ; 2001 Kunstverein Stuttgart (Germany) ; 2001 Gallery Im Heppacher, Esslingen (Germany) ; 1999 Gallery Georges Verney-Carron, Lyon-Villeurbanne ; 1999 Site Odéon°5, Paris ; 1999 Gallery Le Moniteur, Paris ; 1996 Gallery Georges Verney-Carron, Lyon-Villeurbanne ; 1994 Centre d’Art Contemporain de Vassivière en Limousin ; 1993 Centre d’Art Contemporain de Kerguehennec, Morbihan ; 1987 Museum of Fine Arts, Le Havre ; 1985 Museum of Fine Arts, Calais ; 1983 Gallery Eric Fabre, Paris ; 1981 Gallery Micheline Szwajcer, Anvers (Belgium) ; 1981 Gallery Eric Fabre, Paris ; 1979 Modern Art Gallery, Vienne (Austria) ; 1979 C-Space, New York (United States) ; 1974-1983 Galerie Eric Fabre, Paris.

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