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FÉLICIE D'ESTIENNE D'ORVES
COSMOGRAPHIES

Du 7 novembre au 2 décembre 2017

Commissariat d’exposition : Yann Toma

Vernissage le 6 novembre 2017

Sorbonne Artgallery a le plaisir d'accueillir  l'exposition Cosmographies de FÉLICIE D'ESTIENNE D'ORVES, exposée du 7 novembre au 2 décembre 2017. 

« Arpenter le désert c’est faire l’expérience physique du rapport à l’horizon. Plus on avance, plus il recule. Celui d’Atacama et de Bonneville s’enrichissent d’un horizon nocturne qui offre à l’œil nu une image détaillée du cosmos, un ciel couvert de milliers d’objets célestes. La proximité apparente des points lumineux est trompeuse, certains objets célestes sont proches (quelques année-lumière) d’autres se situent à plusieurs milliers d’AL de la Terre. Le regard qui se livre à une lecture de cette voûte céleste, se dissout peu à peu dans les temporalités multiples des astres visibles.

 

C’est ce paradoxe que j’explore entre l’échelle euclidienne du désert et les modèles actuels de l’univers. Dans des installations de land art éphémères, j'utilise les vecteurs de lumière (pointeurs laser) pour mettre en évidence des perspectives, des connexions spatiales et temporelles entre des coordonnées célestes et géographiques. Sur des sites où l’horizon dégagé permet d’établir un équilibre visuel entre le plan du sol et celui du ciel. Le laser devient alors un outil pour diriger le regard sur des objets célestes dans la page blanche du désert.

 

Le laser, règle moderne des géomètres (étalon laser), est  un moyen de se positionner dans le cosmos. Cet outil de dessin à grande échelle me permet d’établir des relations spatiales suivant les sites avec la lumière comme interface. Le faisceau du laser dense et rectiligne, défie par sa portée la perception de l’espace et donne la sensation de «toucher» à distance.

 

Les actions répétées de la série «Cosmographies», relient le ciel et la terre par des combinaisons géométriques et architecturent des sculptures éphémères de lumière entre des objets proches et du ciel profond. À un instant et dans un lieu donné, les tracés de lumière rendent manifeste des relations de simultanéités entre le mouvement continu la Terre et celui du cosmos. La série de photographies souligne une suspension du temps entre ces deux immensités.

Félicie d’Estienne d’Orves, née à Athènes en 1979, vit et travaille à Paris.

Mêlant lumière, sculptures et nouvelles technologies, le travail de Félicie d’Estienne d’Orves interroge le processus de la vision et le conditionnement du regard. Ses installations font appel à une connaissance phénoménologique du réel, elles soulignent la perception du temps dans un mouvement continu. Depuis 2014, l’artiste concentre sa recherche sur l’espace astrophysique et l’étude des cycles de lumière naturelle.

En 2012, à l’occasion d’une commande de la Mairie de Londres elle réalise sa première installation de lasers «Geometry», une sculpture de miroirs motorisés qui projetait des dessins de géométries élémentaires dans le ciel de Londres. A la suite de ce projet, elle imagine de poursuivre ce projet dans le contexte plus radical du désert d’Atacama, en land art. Elle débute en 2014, une collaboration avec la musicienne de field recording Julie Rousse, autour du projet de land art à Atacama. Leur première réalisation «EXO» (Nuit Blanche de Paris - 2015), est une installation de laser qui lit le ciel comme une partition de musique. Elles associent la lumière de lasers projetés en direction de centaine d’objets célestes, étoiles, planètes, trous noirs, pulsars, GRB... à une composition électroacoustique de la musicienne*.

Félicie d’Estienne d’Orves collabore depuis 2011 avec l'astrophysicien Fabio Acero (laboratoire AIM, CEA/Saclay) sur des installations art-science comme Supernova (2011) et EXO (2015) qui permettent d’appréhender les distances et les échelles de temps de notre univers par le vecteur artistique. En 2016, ils développent la série Étalon lumière qui réintroduit l’idée de temps cosmique relatif aux rythmes naturels comme  système  de  référence.  Chaque  étalon  correspond  à  un  objet  du  système  solaire  et  suit  le  temps  que  la  lumière  met  à  parvenir  à  la  Terre  pour  chacun  d’eux.  Soit  ~  8  minutes pour le Soleil, 2 à 15 minutes pour Vénus, 3 à 22 minutes pour Mars, 4 heures à 4 heures 19 pour Neptune, etc.Le travail de Félicie d’Estienne d’Orves a été présenté au Centre Pompidou - Nuit Blanche - Le Centquatre / Nemo (Paris) - New Art Space / Sonic Acts (Amsterdam) - Watermans Arts Center (Londres) - OCAT (Shanghai) - ICAS (Dresde) - BIAN (Montréal) - Aram Art Museum (Goyang /Corée) etc.Le projet de série Cosmographies dans le désert d’Atacama a été réalisé grâce au soutien du CNC (DicrÉam), de l’Institut Français (PACA), de Diffusing Digital Art et de Seconde Nature.

 

*Le projet «EXO» sera présenté à la Friche Belle de Mai à Marseille le 19 mai 2018 (Diffusion: GMEM, Production: Seconde Nature, Bipolar).

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