LUIGIA RIVA, DAVIDE NAPOLI, GÉRALDINE HILAIRE
INVIDENZA
11 mars 2022
Commissariat d’exposition : Yann Toma
Performance le 11 mars 2022
Sorbonne Artgallery est heureuse de vous présenter la performance INVIDENZA de Luigi Riva, Davide Napoli et Géraldine Hilaire.
Le mot « Invidenza » en italien et « Invidence » en français, surgit d’un texte de Davide Napoli, extrait de son livre « Le lapsus de l’ombre », éditions Unicité, 2020 Paris.
Cette performance, proposition de Luigia Riva et Davide Napoli, s’inspire donc de ce texte et trouve dans sa déambulation théorique et pratique des points de rencontre et de fuite avec l’espace plastique de Sorbonne Artgallery.
INVIDENZA c’est l’alternance entre le visible et l’invisible du/des corps transporté(s) dans une évidence de l’ailleurs, toujours là, et en voyage perpétuel entre présence et absence.
Luigia Riva, Davide Napoli et Geraldine Hilaire donnent suite à un glissement vertigineux des corps dans un espace-temps en perte des points de repère.
La performance veut être une sorte de perception trouble du monde, une vision de l’existant comme habitant perdu de notre époque.
DESCRIPTIF PERFORMANCE
Trois corps en résonance, Luigia, Davide et Geraldine, texte et mouvement l’espace de Sorbonne Artgallery, avec un possible engagement du public présent pendant la performance.
TECHNIQUE
Durée: 30’
Trois pupitres
Spots de lumière
Bande son enregistrée
Enceintes ( deux ou trois) placés le long de l’espace de la galerie
CREATION BANDE SON
Sébastien Petit
CORPS EN ACTION
Luigia Riva : choréographe et danseuse
Davide Napoli: écrivain et artiste performer
Géraldine Hilaire : comédienne et danseuse
Danseuse et chorégraphe, Luigia Riva fonde en 2000 sa cie « Inbilico »(en équilibre instable) avec laquelle elle crée une vingtaine de spectacles et performances.
Ses chorégraphies et performances à la lisière entre arts plastiques et danse ont été présentées en France au théâtre National de la Danse Chaillot, Parades for FiAC,,Beaubourg, l’Opéra de Nancy, le Tarmac, le Centre National de la Danse, le Musée d’art Moderne de Paris, la Nuit Blanche et le Palais de Tokyo. Ses chorégraphies ont étés programmées en France, Japon, Italie, Belgique , Suisse, Pays-Bas, Sénégal, Inde, Syrie, Tunisie.
Parallèlement à sa carrière de danseuse et chorégraphe Luigia enseigne la danse et la technique FM Alexander en individuel et en groupe. Elle a été professeur au Ballet de Lorraine de 2005 à 2012. En 2022 elle entreprend la formation dans la technique Bates. Depuis 2019 elle enseigne l’Art Oratoire à Sciences Po Paris.
Écrivain et plasticien, Davide Napoli explore les formes performantes du geste de la pensée, du dessin et de l’écriture, avec une recherche poétique sur le vide, sur le temps, sur le fantôme, sur la videsse, vitesse du vide, sur l’altérité de la démesure, sur le fantasme, sur le plastémique, fusion entre le plastique et l’épistémique, sur la lumière noire, sur l’altérité de l’uchronie, sur les échos de l’inconscient. Docteur en Philosophie et en Arts et Sciences de l’Art. Enseignant en Arts Plastiques à l’université Paris I, Panthéon Sorbonne. Professeur de Méthodologies et techniques du contemporain, à l’Ecole des Beaux-Arts de Palerme, Italie. Membre de l’équipe de recherche Art & Flux et Art et Care, Institut ACTE (UMR 8218, CNRS, Sorbonne.)
Il a travaillé entre 2002 et 2006 avec la danse contemporaine, la compagnie les Gens d’Uterpan et, dernièrement en 2015, avec Anatoli Vlassov, et en 2016 avec Isabelle Maurel, chorégraphes et danseurs. Il a publié récemment VIDESSE, la vitesse du vide, aux Éditions TRANSIGNUM, et ses dernières performances texte/dessin ont eu lieu à l’Espace Rue Française et à la Galerie Vincez Sala, 2015/2016, Paris.
Danseuse, chorégraphe, comédienne, auteure, conteuse, Géraldine Hilaire s’inscrit dans une lignée artistique et a commencé très tôt. Dès la classe de 6ème, elle étudie le Cid de Corneille et pénètre passionnément l’univers des mots. Les textes deviennent alors des bouffées d’imaginaire, de doux sortilèges, des miracles à respirer du fond de soi.
A l’âge de 17 ans, elle intègre le Conservatoire. Poussée par Claire Sombert, la directrice du conservatoire , Géraldine Hilaire incarne La Sylphide dans La Muse de Musset. La jeune artiste se destine définitivement à la danse et à ses onctueuses ascendances éthérées.
Très vite, elle prend des cours de théâtre au Verbe et Lumière chez Dominique Leverd qui lui désigne les grands textes. Là, Géraldine Hilaire apprend à se rendre à l’auteur en partant du style.
Avec ce comédien metteur en scène, elle découvre une excellente direction d’acteur et apprend à habiter Corneille, Racine, Anouilh ou Montherlant en étant impérativement au service des auteurs.
Engagée par la compagnie du Théâtre des Nymphes, Géraldine Hilaire est dirigée par Virginie Haudricourt. Dans, Le Voyage au pays des poux, ce spectacle pour enfants, la jeune comédienne incarne 8 rôles successifs. De Cendrillon à La Belle et la Bête, elle met à profit l’improvisation dansée, le théâtre et la relaxation. Sur la musique de René Aubry elle découvre la grâce et l’infinie féminité de Carolyn Carlson. Au Conservatoire, avec son professeur de théâtre Stéphan Druet, elle s’était déjà initiée à ces mises en scène artistiques et la chorégraphie devient la première réalisation de son rêve.